Il n'y pas que sur un court que Novak Djokovic mène le bal. Le Serbe, président du conseil des joueurs, mène une intense activité politique qui tendrait à prouver qu'il n'a pas en tête que la seule idée d'être numéro 1 mondial.
Dès le début de l'année à Melbourne, alors qu'il se cherchait dans son jeu, Djokovic avait affirmé ses ambitions quand, lors de la traditionnelle réunion du conseil des joueurs avant un tournoi du Grand Chelem, il avait fait sensation en prenant la parole durant un long moment, en fin de séance. Demandant à ce que tous les officiels quittent la salle, il avait élaboré ses plans pour le futur avec l'aide d'un homme de loi pour appuyer son projet ambitieux visant à la création d'un syndicat autonome des joueurs. Avec en idée phare la volonté d'une augmentation substantielle du prize-money. Une petite bombe, déjà, avant la déflagration du projet Kosmos pour une Coupe Davis revisitée en concurrence frontale avec la nouvelle World Team Cup estampillée ATP.
Dans ce monde en recomposition, marqué par la faiblesse des dirigeants actuels et la montée en puissance des joueurs qui veulent affirmer leur volonté, le Serbe essaie de s'imposer comme une figure incontournable dans les débats. Si les dirigeants de Kosmos ont semblé surpris par les opinions changeantes du « Djoker » à leur égard, d'abord pour, puis contre, avant qu'il ne devienne ces dernières semaines le porte-parole numéro 1 d'une compétition combinée Coupe Davis et World Team Cup, pour éviter le pire, ils tentent de garder le contact. Et quand Gerard Piqué s'est envolé de toute urgence pour Shanghai en octobre, c'était pour parlementer avec Djokovic...
Intrigues de couloir
À l'ATP, le numéro 1 mondial place ses pions. En coulisses, on parle beaucoup de son association avec l'Américain Justin Gimelstob, l'un des représentants au board des joueurs de l'ATP, pour tenter de gagner en influence. Lors de la réunion du conseil des joueurs qui se tenait récemment à Bercy, il s'est passé quelque chose de très rare, quand, à la majorité de 7 contre 3, les dix membres ont voté l'exclusion de Roger Rasheed, un autre de leurs représentants au board, comme l'avait indiqué le Daily Mail . Un acte fort, à l'initiative de Djokovic qui, selon nos informations, se serait beaucoup impliqué pour convaincre Robin Haase et Stefano Travaglia de voter selon ses consignes. Le « méfait » de Rasheed, qui n'hésitera pas en coulisses à parler d'un acte « honteux et dégoûtant » porté par des « personnalités narcissiques » ? Celui, aurait-il dit, de ne pas plaire à Gimelstob, jaloux de ses réseaux et de ses bons contacts avec les dirigeants des Grands Chelems. Et d'avoir, dans les discussions autour de la revalorisation des prize-money, opté pour la proposition médiane du staff de l'ATP, visant une hausse de 4 à 6% pour la seule année 2019.
Impensable pour Djokovic, et d' autres qui veulent que les joueurs parlent d'une seule voix pour aboutir à des hausses beaucoup plus substantielles sur le pourcentage reversé aux joueurs. « Djokovic est loin d'être aussi mesuré avec l'ATP qu'il peut l'être quand vous l'entendez parler en conférence de presse » , raconte un familier du dossier. Que cache cet activisme ? Gagner en influence face aux éternels Federer et Nadal dont il n'aura jamais l'aura ? C'est la thèse avancée par certains. Ou agir par goût du pouvoir afin d'exposer sa vision du tennis et ses plans pour un syndicat des joueurs.
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On sait ce qui l'anime depuis bien longtemps maintenant, seuls les aveugles et les groupies ne peuvent le remarquer.
"Comme je le disais l'autre jour malgré la censure, c'est un garçon qui a été bien élevé et qui ne veut que le bien de tous."
Kev' sort de ce corps !
Il n'y pas que sur un court que Novak Djokovic mène le bal. Le Serbe, président du conseil des joueurs, mène une intense activité politique qui tendrait à prouver qu'il n'a pas en tête que la seule idée d'être numéro 1 mondial.
Dès le début de l'année à Melbourne, alors qu'il se cherchait dans son jeu, Djokovic avait affirmé ses ambitions quand, lors de la traditionnelle réunion du conseil des joueurs avant un tournoi du Grand Chelem, il avait fait sensation en prenant la parole durant un long moment, en fin de séance. Demandant à ce que tous les officiels quittent la salle, il avait élaboré ses plans pour le futur avec l'aide d'un homme de loi pour appuyer son projet ambitieux visant à la création d'un syndicat autonome des joueurs. Avec en idée phare la volonté d'une augmentation substantielle du prize-money. Une petite bombe, déjà, avant la déflagration du projet Kosmos pour une Coupe Davis revisitée en concurrence frontale avec la nouvelle World Team Cup estampillée ATP.
Dans ce monde en recomposition, marqué par la faiblesse des dirigeants actuels et la montée en puissance des joueurs qui veulent affirmer leur volonté, le Serbe essaie de s'imposer comme une figure incontournable dans les débats. Si les dirigeants de Kosmos ont semblé surpris par les opinions changeantes du « Djoker » à leur égard, d'abord pour, puis contre, avant qu'il ne devienne ces dernières semaines le porte-parole numéro 1 d'une compétition combinée Coupe Davis et World Team Cup, pour éviter le pire, ils tentent de garder le contact. Et quand Gerard Piqué s'est envolé de toute urgence pour Shanghai en octobre, c'était pour parlementer avec Djokovic...
Intrigues de couloir
À l'ATP, le numéro 1 mondial place ses pions. En coulisses, on parle beaucoup de son association avec l'Américain Justin Gimelstob, l'un des représentants au board des joueurs de l'ATP, pour tenter de gagner en influence. Lors de la réunion du conseil des joueurs qui se tenait récemment à Bercy, il s'est passé quelque chose de très rare, quand, à la majorité de 7 contre 3, les dix membres ont voté l'exclusion de Roger Rasheed, un autre de leurs représentants au board, comme l'avait indiqué le Daily Mail . Un acte fort, à l'initiative de Djokovic qui, selon nos informations, se serait beaucoup impliqué pour convaincre Robin Haase et Stefano Travaglia de voter selon ses consignes. Le « méfait » de Rasheed, qui n'hésitera pas en coulisses à parler d'un acte « honteux et dégoûtant » porté par des « personnalités narcissiques » ? Celui, aurait-il dit, de ne pas plaire à Gimelstob, jaloux de ses réseaux et de ses bons contacts avec les dirigeants des Grands Chelems. Et d'avoir, dans les discussions autour de la revalorisation des prize-money, opté pour la proposition médiane du staff de l'ATP, visant une hausse de 4 à 6% pour la seule année 2019.
Impensable pour Djokovic, et d' autres qui veulent que les joueurs parlent d'une seule voix pour aboutir à des hausses beaucoup plus substantielles sur le pourcentage reversé aux joueurs. « Djokovic est loin d'être aussi mesuré avec l'ATP qu'il peut l'être quand vous l'entendez parler en conférence de presse » , raconte un familier du dossier. Que cache cet activisme ? Gagner en influence face aux éternels Federer et Nadal dont il n'aura jamais l'aura ? C'est la thèse avancée par certains. Ou agir par goût du pouvoir afin d'exposer sa vision du tennis et ses plans pour un syndicat des joueurs.
"Dictateur" ? Tu rigoles j'espère. ??