Mythique - L'interview géniale de Djokovic : "Si vous avez des fêtes prévues, je viens !"
Novak Djokovic s'est qualifié pour les huitièmes de finale de Roland-Garros, ce samedi, au terme d'un match fou disputé dans une ambiance dingue. Ce samedi, ou plutôt ce dimanche matin, puisque la partie s'est conclue alors que l'horloge affichait plus de 3 heures, après 4 heures et demie de combat contre Lorenzo Musetti dans la nuit parisienne (7-5, 6-7, 2-6, 6-3, 6-0).
Enchanté par le moment qu'il venait de vivre et par son issue, le numéro 1 mondial a offert aux spectateurs encore présents sur le Court Philippe Chatrier une des interviews les plus géniales de sa carrière au micro d'Alex Corretja. Il a conclu en invitant tout le stade à aller faire la fête avec lui plutôt qu'aller dormir.
Novak Djokovic (au public, en français) : "J'essaye de parler en français parce que vous méritez ça. Avant tout, un grand respect, de grandes félicitations à Musetti pour cette grande bataille. Dommage qu'il ait perdu. Mais un joueur sur le court devait perdre ce soir... ou ce matin (rires).
Mais, je lui ai dit à la fin du match, que c'était incroyable, vraiment une grande bataille. Dommage, car il était très proche de la victoire. J'ai eu un peu de chance au début du 4e set, car il était le meilleur joueur sur le court à ce moment-là. C'était un moment où je n'avais pas de solution face à son jeu.
Il était 'impénétrable' sur le court. Vraiment. Tout ce qu'il faisait, il le faisait avec une très haute qualité. Il faisait beaucoup moins d'erreurs. Donc j'étais vraiment en grande difficulté.
J'ai dit avant que vous (les spectateurs) méritiez que je parle en français, et vous méritez un grand merci parce que vous m'avez donné de l'énergie à 2-2 au 4e set. Et, à ce moment-là, je suis devenu un joueur différent. Donc, merci, merci, pour le soutien (il envoie un baiser au public).
C'est incroyable que vous soyez restés. Quelle heure est-il ? 3 heures du matin ? Je vois beaucoup d'enfants. (en s'adressant à un des enfants dans le public) Tu dois dormir mon ami, qu'est-ce que tu fais ici ? Tu es trop jeune. (à un autre enfant) Tu es trop jeune aussi.
Non, vraiment, merci. Merci de tout mon cœur. C'était peut-être un des plus beaux matchs que j'ai joués ici, avec, je sais pas, avec l'excitation de tout le monde. Vraiment merci beaucoup.
Et, maintenant, qui va dormir maintenant ? C'est vraiment impossible de dormir maintenant. Avec toute l'adrénaline. Si vous avez quelques fêtes prévues, je viens ! (Corretja : Moi aussi !). Allez ! On le fait !"